Dans le cadre de notre série mensuelle d’articles intitulée « Booklets Stories », nous donnons la parole aux dirigeants d’entreprises françaises, les invitant à partager avec nous leurs expériences, leurs réussites, leurs défis et leurs aspirations pour l’avenir.

Pour l’édition du mois d’octobre, nous avons le plaisir de rencontrer Alain Massabova, le fondateur de Paris BMX School, une association dédiée aux passionnés et aux athlètes de haut niveau en BMX.

présentez-vous et parlez nous de votre association

Enchanté, moi c‘est Alain Massabova, je pratique le BMX depuis plus de 35 ans, j’ai d’ailleurs de nombreuses compétitions internationales à mon actif et le soutien de sponsors reconnus. 

Il y a plus de dix ans, j’ai fondé Paris BMX School, une association axée sur l’enseignement du BMX, en particulier lors de grands événements, où j’ai formé des enfants. En 1999, j’ai lancé le magazine Cream, dédié au BMX, incluant des articles sur les voyages et la photographie, vendu dans plusieurs pays en anglais et en français. C’était un succès. Cependant, en 2014, avec l’émergence des réseaux sociaux, j’ai cessé la publication du magazine, me tournant ensuite vers la rédaction de livres. Ces projets ont été initiés dans le cadre de l’association visant à promouvoir le BMX en France et à l’international.

Comment vous est venue cette idée d’impression ?

Tout d’abord, Il faut savoir que j’ai été éditeur de magazines et de livres pendant près de vingt ans, accumulant une riche collection d’archives qui couvraient les années 70 jusqu’à aujourd’hui. En tant que juge de compétitions et participant actif dans le monde du BMX, je suis intimement impliqué dans ce sport.

Au fil du temps, il est devenu évident qu’il n’existait aucun ouvrage sur l’histoire du BMX en France, où le terme « BMX » n’était pas utilisé à l’origine. En France, on parlait de Bicross. J’ai entrepris de raconter l’histoire du BMX (ou Bicross) depuis ses débuts en 1978 en France, jusqu’à sa reconnaissance en tant que sport olympique majeur. Pour ce faire, j’ai mis en lumière 75 personnalités clés de toutes les disciplines et époques, englobant le old school et le new school. Mon projet était presque une obligation personnelle étant donné que j’avais été éditeur. Personne d’autre ne semblait prêt à entreprendre cette tâche, ce qui pouvait être gratifiant, mais également lourd de responsabilités. J’ai pensé que si je ne le faisais pas, cette histoire unique risquait de sombrer dans l’oubli.

Pouvez vous me parler de l’importance de faire un livre comme celui ci ?

L’importance fondamentale réside dans la reconnaissance de la culture du BMX. Ce sport est désormais officiellement reconnu par l’UCI et figure aux Jeux Olympiques, englobant les disciplines freestyle et racing. Cela souligne l’importance de préserver l’histoire du BMX, de sa création aux liens avec le motocross, afin de transmettre ces connaissances essentielles. Dans un monde où les gens peuvent simplement acheter un vélo et se lancer dans le BMX, la transmission culturelle revêt une importance cruciale. Cela vaut non seulement pour le BMX, mais pour tous les sports et domaines. Avoir un livre comme celui-ci est un élément essentiel, car il préserve l’histoire et la culture qui demeurent fondamentales.

Avez vous eu l’impact escompté?

J’ai commencé à promouvoir le livre un an à l’avance, ce qui m’a permis d’entrer en contact avec de nombreuses personnes. En tant que participant actif aux événements, je suis en contact constant avec un large réseau de champions et d’amateurs. J’ai progressivement partagé mon idée avec eux, et naturellement, tout le monde a adoré le projet, le trouvant très intéressant. J’étais donc presque certain du succès à venir. De plus, j’ai lancé des préventes deux mois avant la sortie officielle du livre, ce qui m’a permis de vendre un tiers des exemplaires avant même sa publication.

Lorsque le livre est finalement sorti, il a rencontré un succès attendu. J’ai veillé à ce qu’il atteigne un niveau de qualité élevé et à impliquer de nombreux contributeurs. Grâce à mon réseau et à l’engagement de ceux qui m’entouraient, je savais que le projet était solide. Bien que je me sentais un peu obligé de le mener à bien, ce n’était pas non plus un énorme risque, compte tenu du soutien que j’avais.

Comment avez-vous fait votre promotion ?

La promotion du projet s’est principalement déroulée sur les réseaux sociaux, notamment Instagram et Facebook. En parallèle, j’ai réalisé des interviews avec des personnalités majeures, des champions olympiques, des vétérans et ceux qui ont introduit le BMX en France, ce qui a contribué à sa promotion au quotidien. Nous avons créé plusieurs teasers et obtenu une large couverture médiatique grâce à divers sujets dans les médias et la tenue d’événements. En fin de compte, les réseaux sociaux ont été l’outil principal pour cette promotion, et ils se sont avérés suffisants étant donné que le réseau en question se trouve au cœur de ces plateformes, principalement Instagram.

AVEZ-VOUS Rencontré DES DÉFIS DURANT LA CONCEPTION DE CET OUVRAGE ?

Le défi initial résidait dans la recherche des fonds nécessaires, car j’ai choisi de réaliser ce projet en tant qu’indépendant. Par la suite, j’aborderai d’autres projets d’impression, mais pour celui-ci, j’ai délibérément décidé de le mener de manière indépendante, en utilisant les ressources de mon association. Cela m’a permis d’avoir un contrôle total sur le contenu, l’impression et même la distribution, car je souhaitais maintenir un niveau de qualité précis et vendre directement aux passionnés.

À l’origine, l’intention était de vendre le livre dans des magasins tels que la FNAC et Amazon, mais en fin de compte, j’ai réussi à tout écouler avant même la sortie officielle. Actuellement, il ne me reste qu’une trentaine d’exemplaires dans les cartons. Finalement, la vente directe m’a permis de réaliser un bénéfice légèrement supérieur à la vente par l’intermédiaire des distributeurs. Je suis fier de cette réalisation, bien que je sois conscient que ce projet a été possible grâce à la contribution de presque 70 personnes.

Combien de temps avez-vous eu besoin pour concevoir un livre aussi complet ?

J’ai lancé le projet il y a un an, et les trois derniers mois étaient dédiés à temps plein, avec une grande quantité d’interviews et de photos. Mon objectif était un livre de 200 pages, mais il a rapidement atteint 300 pages à cause de la contribution de nombreux collaborateurs. Le principal défi résidait dans le respect des délais, car j’avais annoncé une date d’inauguration avec la participation de nombreuses personnalités du BMX. Cependant, il était difficile de satisfaire tout le monde, car un livre historique ne peut pas inclure tout le monde. Le principal défi était de respecter les délais et de maintenir le livre à 300 pages tout en ne laissant rien d’essentiel de côté. J’ai travaillé en priorité avec des contributeurs avec lesquels je collaborais depuis plus de 20 ans en tant qu’éditeur.

est ce que vous auriez une anecdote à nous partager ? Ou même une expérience spécifique liée à cette brochure ?

Je dirais que la conception de la couverture a été particulièrement complexe, nécessitant de la refaire à trois reprises. J’avais initialement envisagé une image avec un coucher de soleil, la mer en arrière-plan, et une figure intemporelle, mais ces idées n’ont pas été réalisées comme je le souhaitais. La première tentative avec un rider positionné trop haut ne convenait pas, et les conditions météos ont rendu la prise de vue au Bowl de Marseille, un lieu mythique pour le BMX en France, très compliqué. Je peux dire que la couverture a été l’aspect le plus difficile de tout le projet, et même si le résultat est satisfaisant, il ne correspond pas exactement à ma vision. 

quel conseil donneriez-vous à d’autres associations qui souhaiteraient entreprendre un projet comme celui-ci ?

C’est essentiel de s’entourer de personnes compétentes pour mener à bien de beaux projets. J’ai consacré six mois à la préparation, rencontrant de nombreuses personnes pour obtenir des informations essentielles avant de me lancer dans la réalisation de ce livre. En général, la création d’un livre demande environ un an, dont trois mois sont dédiés au travail sur le livre lui-même, tandis que les neuf mois restants sont consacrés à la préparation.

 

Je valorise beaucoup la publication de livres et de magazines, car, selon moi, ces supports perdurent dans le temps, contrairement aux médias numériques qui peuvent disparaître rapidement. Sur Internet, on peut devenir une star du jour au lendemain, mais également perdre sa notoriété du jour au lendemain. En revanche, un livre demeure pour toujours.

enfin, pourriez-vous me parler de votre experience chez booklets Print ?

J’ai sollicité plusieurs imprimeurs pour ce projet. Au départ, je cherchais un imprimeur en France pour des raisons historiques et pour pouvoir assister à l’impression. Ayant été éditeur pendant près de 20 ans, je connaissais bien le domaine de l’impression, cependant, les prix en France étaient deux fois plus élevés que ce que je pouvais me permettre, en particulier en tant qu’association sans financement extérieur.

Même si le label « Made in France » est valorisé, je me suis rendu compte que la provenance du livre importait moins que la qualité réelle du produit. Après avoir comparé divers devis, j’ai opté pour Booklets Print, car j’ai constaté que vous offriez une qualité satisfaisante.  Nos échanges avec Thibault Brochard se sont bien déroulées, et nous avons trouvé un accord sur le prix, malgré un timing serré. Le projet s’est ensuite concrétisé avec succès. Pour mes prochaines impressions, je choisirais à nouveau de travailler avec vous, car tout s’est déroulé comme je le souhaitais en termes de qualité, de timing et de coût.

Vous souhaitez en savoir plus sur Alain et ses futurs projets, abonnez-vous à son compte Instagram @alainmassabova ou allez jeter un coup d’œil sur son site internet www.massabova.com. Et si vous avez des questions concernant nos services, contactez-nous via https://bookletsprint.fr/info/contactez-nous/