Du web à l’imprimé. C’est le sens littéral de web-to-print, un modèle économique qui consiste à vendre des produits imprimés par le biais d’une plateforme en ligne, sur laquelle des clients de tout secteur peuvent commander les types de produits les plus variés. Une analyse récente de l’industrie (Global Web-to-Print Industry, Report Linker, juillet 2020) estime que le marché mondial du web-to-print représentait près d’un milliard de dollars en 2020 (983,4 millions de dollars) et prévoit qu’il pourrait atteindre une taille de 1,5 milliard de dollars en 2027, avec un taux de croissance annuel composé de 6,6 % sur la période 2020-2027.

Né avec le développement des sites web et des services de paiement numérique, le web-to-print, également connu sous le nom d’impression en ligne, a connu une croissance exponentielle au fil des ans, favorisant certains changements dans l’industrie mondiale de l’impression qui ont complètement modifié sa physionomie, comme l’impression à la demande (POD, un service d’impression qui implique la production d’un livre ou d’un autre produit sur commande, même en petites quantités), et qui ont augmenté sa compétitivité. Web-to-Print est également une marque depuis 1999. La première entreprise à officialiser cette nouvelle façon de faire est Belmark Inc, une société d’impression d’étiquettes du Wisconsin qui l’a identifiée comme sa « solution d’impression numérique de bout en bout pour les commandes d’emballages rapides et en petites quantités ».

Automatisation

Les caractéristiques de cette nouvelle forme d’impression sont : la rapidité, la personnalisation, la flexibilité et les innovations technologiques appliquées à la production. L’impression de commerce électronique doit nécessairement s’appuyer sur des flux de travail automatisés afin de réduire au minimum l’intervention humaine. Les marges bénéficiaires sur les impressions qui passent par le web-to-print sont minces pour l’imprimeur et il est donc nécessaire d’optimiser les processus de production pour maximiser le profit. Cela implique un flux de travail automatisé, du clic de l’utilisateur à la livraison de l’impression en passant par les presses. 

Chez Booklets Print, nous imprimons sur des machines Komori disposant de cette nouvelle technologie d’impression H-UV. De plus, nous avons finalement adopté un modèle hybride au carrefour entre le web-to-print et le modèle traditionnel. Notre volonté est de proposer la meilleure qualité d’impression possible au meilleur prix, sans pour autant sacrifier la relation commerciale que nous entretenons avec nos clients. L’humain est au cœur de notre métier et de notre vision.

 

Le développement du web-to-print

Si nous analysons l’évolution des grands acteurs du web-to-print, nous constatons que la manière de produire a changé. Les nombreux défauts de paiements ont été le déclencheur du changement pour ces imprimeurs 2.0, qui ont décidé de mettre en place une plateforme e.commerce, afin de remédier au manque de fiabilité de leur clientèle. Parce que plusieurs clients ne respectaient pas leurs engagements de paiement, ils ont alors décidé de se concentrer sur un nouveau modèle commercial impliquant un paiement à l’avance ou à la livraison. Ce modèle a été couronné de succès car il a permis d’élargir de manière exponentielle les différents marchés cibles : le web-to-print s’adresse à une clientèle qui n’a pas de frontières géographiques et, par conséquent, en peu de temps, le portefeuille clients a augmenté très rapidement. Le paiement en temps et en heure fut la clé du succès, permettant de disposer des ressources nécessaires pour réaliser de nouveaux investissements dans des technologies de plus en plus avancées et performantes. En outre, cette stratégie gagnante a rendu les grands du web-to-print extrêmement compétitifs sur le marché de l’impression grâce à : la réduction des coûts d’inventaire, l’amélioration du service à la clientèle (grâce à une forte présence en ligne), ainsi que la réduction des coûts et délais de production

Parallèlement à l’explosion du web-to-print, la course aux prix les plus bas est une dynamique qui s’est développée dans le monde de l’impression. Ainsi, les imprimeurs, qui voient leurs marges bénéficiaires s’amoindrir, doivent donc optimiser leurs processus de production afin de maximiser leurs profits. Cela implique un flux de travail automatisé, dès le clic de l’utilisateur jusqu’à la livraison de l’imprimé en passant par la génération du devis et la production en atelier.